Mourrir au volant : De plus en plus de choix, hélas

Au Volant

 

Comportementalisme, individualisme, incivilité, comportement irrespectueux et dangereux, et demain cela sera quoi encore ??????

 

Au début il y avait la vitesse, puis il y eu la vitesse + l'alcool, maintenant nous avons vitesse + alcool + stupéfiant - De quoi sera fait demain ???

 

Chaque année de nouveaux conducteurs réussissent leur permis, toute tranche d'age confondue, ce sont les jeunes qui paient le plus cher dans les accidents, ils paient de leurs vie, celles de leurs proches et parfois leurs amis transportés, mais aussi celles des autres qui eux, n'ont rien demandé a personne et qui se contente d’être sur leur chemin un soir "d'ivresse".

 

Et encore, l’on se doit de relativiser tous ces chiffres, car les voitures sont devenues de plus en plus sûres, airbags, anti-blocage, contrôle de trajectoire, phares directionnels……..  Que seraient ces chiffres réactualisés si toutes ces sécurités n’existaient pas ????? Seul Dieu doit peut être le savoir, en espérant qu’il ait anticipé le nombre de places près de lui.

 

Dans la majorité des cas, (donc des statistiques), une personne au volant d’un véhicule qui tues une autre personne par accident (avec ou sans alcool et/ou drogues) suite a une vitesse excessive et/ou une perte de contrôle écopera en tout et pour tout de 3 a 7 ans de prison ferme.

En face, il restera…  une famille décimée, un être seul, un couple sans enfant(s)

 

Je vous laisse réfléchir, sachant que (encore une fois via nos chères statistiques) tout le monde à déjà conduit au moins une fois dans sa vie en état d’ébriété. Heureusement ce jour là ce n’était pas pour nous dirons nous….. Mais demain ?

 

 © ™ BEH N° 19 du 6 mai 2008

Introduction – En France, comme dans les autres pays européens, les blessés de la route sont recensés par les forces de l’ordre mais, contrairement aux tués, leur dénombrement est incomplet et biaisé.
Méthode – L’existence d’une deuxième source d’enregistrement, médicale, dans le département du Rhône, permet d’estimer le bilan exhaustif de la morbidité routière sur la France, par capture-recapture et projection.
Résultats – Sur 1996-2004 il est estimé, en moyenne annuelle, 514 300 blessés dont 137 000 hospitalisés, 60 800 blessés graves (New Injury Severity Score NISS 9+) et 7 500 avec séquelles majeures (Injury Impairment Scale IIS 3+). L’analyse révèle que les blessés graves à deux-roues motorisé sont désormais aussi nombreux que les blessés graves automobilistes (de l’ordre de 20 000) et les blessés graves cyclistes aussi nombreux que les piétons (de l’ordre de 6 000). Les hommes et les jeunes (15-29 ans) présentent un fort sur-risque.
Conclusion – Les données recueillies par les forces de l’ordre ne permettent pas à elles seules de quantifier le nombre de blessés de la route, et ce quelle que soit la gravité de l'atteinte. Le présent travail indique qu'il y a autant de blessés avec séquelles majeures que de tués. Les usagers de deux-roues motorisés notamment paient un lourd tribut, plus encore en termes de blessés graves et de séquelles majeures que de décès.

 

 

Copyright en intégralité de mon analyse et du rapport N° 19 bu BEH



04/07/2010
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